Dans le cadre de la Concertation sur le projet de réaménagement de l’aéroport de Nantes-Atlantique, l’Atelier Citoyen partage ici ses propositions au travers des neuf Cahiers suivant :
L’Atelier Citoyen plébiscite un aéroport fonctionnel, répondant aux besoins de sa clientèle, réaménagé avec bon sens et à des coûts raisonnables. La plupart des options proposées dans le cahier de concertation vont à l’encontre de ces objectifs et affichent des coûts très surestimés. Ces surestimations sont vraisemblablement dues au fait qu’il s’agirait de détruire de nombreux équipements existants (parkings avions, aérogares…). Il est temps de voir qu’on peut faire autrement, pour un impact environnemental bien moindre. (Lire la suite)
La présence à Nantes Atlantique d’aéroclubs et d’avions privés, n’est pas neutre dans l’espace aéroportuaire. Les bâtiments et les hangars qui les abritent se situent au cœur de la plateforme et rendent le réaménagement bien compliqué. A l’occasion du réaménagement de l’aéroport, il faut se poser la question de modifier l’emplacement dédié à l’aviation légère. (Lire la suite)
D’après le dossier de concertation, les travaux sur la piste, le taxiway et les aires de stationnement coûteraient entre 120 et 150 millions d’euros ; le prolongement de 400 m de la piste est estimé à 50 millions. Le coût de rénovation de la piste nous parait acceptable. Son prolongement devrait être limité à 315 m et se faire à bien moindre coût, comme la rénovation des aires de stationnement des avions car il est inutile de les déconstruire. Tous ces coûts devraient avoisiner au total 60 millions d’euros et non pas de 170 à 200. (Lire la suite)
De nombreux aéroports en bonne santé économique protègent bien mieux les populations riveraines que l’aéroport de Nantes : couvre-feu, restrictions de trafic, tarification dissuasive. La mise en place du couvre-feu à Nantes Atlantique est impérative. Nous l’estimons possible de 23h à 6h, avec des limitations du trafic aux franges, sans risque économique. D’autres mesures doivent être prises concernant les aides à l’insonorisation, le suivi des données et, à plus long terme, la prise en compte des recommandations de l’OMS. (Lire la suite)
La tarification actuelle des vols d’avions est complexe et génère des effets de seuils dommageables. Pour améliorer la situation des riverains, la taxe sur les nuisances sonores aériennes (TNSA) devrait être sérieusement revalorisée et appliquée à l’atterrissage comme au décollage. Un vaste chantier de remise à plat est nécessaire, au niveau national principalement. (Lire la suite)
Les propositions de la DGAC concernant l’aérogare de Nantes Atlantique nous semblent totalement décalées par rapport aux besoins. Les compagnies à bas coûts (qui tirent l’activité) et leurs passagers se satisfont de terminaux « low cost » comme il en a été construit dans différents aéroports français au profil semblable à celui de Nantes. Les compagnies traditionnelles demandent à ce que leurs passagers soient convenablement traités mais sans luxe excessif. La construction d’un terminal low cost pour 3,5 millions de passagers (comprenant celle d’un parking pour 9 avions) et la rénovation de l’aérogare existante porteraient la capacité d’accueil à 12,5 millions de passagers pour un coût total d’environ 60 millions d’euros. Capacité qui pourrait encore augmenter, s’il en était besoin. (Lire la suite)
Comme pour les autres grands aéroports régionaux, Nantes Atlantique devra être desservi par une liaison de tramway performante. Nous proposons une so-lution en boucle pour la ligne 3, bien moins coûteuse que celle annoncée. Elle bénéficiera aussi aux personnes qui travaillent sur la plateforme et sur la zone d’activité importante attenante, le D2A. D’autres améliorations sont d’ores et déjà nécessaires : parkings voitures, accès routiers, information des voyageurs. (Lire la suite)
La discussion sur les procédures et trajectoires est riche car très peu a été fait à Nantes ces dernières années du fait du projet de transfert de la plateforme. Ce qui se fait sur d’autres aéroports est plein d’enseignements, tout comme les recommandations de l’Acnusa. Et cela, dans un contexte où l’arrivée prochaine des approches satellitaires de précision changera profondément la donne. Cette discussion mérite de se poursuivre indépendamment de la concertation sur le réaménagement de Nantes Atlantique. La réduction des nuisances sonores est un enjeu suffisamment important pour s’y atteler sérieusement. (Lire la suite)
Les cartes de bruit prévisionnelles du dossier de concertation, à horizon 2040, n’ont guère de sens. A cette date, les trajectoires satellitaires courbes de précision seront mises en place partout. Quel but poursuit la DGAC en publiant ces cartes ? Les hypothèses ayant permis de les élaborer ont tendance à augmenter systématiquement la surface des zones de bruit prévisionnelles : emport, partage de la piste, vols de nuit, etc. (Lire la suite)