Le CéDpa a sollicité un cabinet indépendant européen, Adecs Airinfra, consultant européen reconnu dans le domaine aéroportuaire, pour un calcul de Plans d’exposition au bruit pour l’aéroport de Nantes Atlantique, aux horizons 2022 (10 ans) et 2032 (20 ans). Cette démarche a pour but d’enrichir le débat public sur la pertinence du projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. En effet, le thème du bruit futur et de son possible impact sur les constructions sur l’Ile de Nantes a souvent été mis en avant pour justifier le transfert.
La commission de dialogue l’avait d’ailleurs compris puisqu’elle a demandé dans son rapport d’avril 2013 que soient calculés des Plans d’exposition au bruit pour Nantes Atlantique pour 5, 7 et 9 millions de passagers.
La démarche du CéDpa, antérieure à l’avis de la commission, peut néanmoins apporter un éclairage décisif sur ces seuils, comme c’est expliqué dans le document de 3 pages de présentation de l’étude.
Les PEB de 2022 et de 2032 occuperont une superficie moindre que le PEB en vigueur aujourd’hui. L’Ile de Nantes et la Zac des Iles à Rezé resteront encore très longtemps (toujours sans doute) en dehors de la zone C du PEB, celle qui empêche de construire des nouveaux logements. En effet, pour que cette zone C atteigne l’Ile de Nantes, il faudrait entre 160 000 et 230 000 mouvements d’avions (14 à 19 millions de passagers… contre 3,6 aujourd’hui).
Cette étude remet en cause l’argument du périmètre de bruit grandissant ainsi que le seuil de 56 000 mouvements présenté dans l’enquête d’utilité publique de 2006 comme celui à ne pas dépasser par rapport à la construction sur l’Ile de Nantes !
Etude en français – version légère (30 pages – pdf – 1 Mo)
Etude en français – version lourde – 1ere partie (pages 1 à 21 – pdf – 3 Mo)
Etude en français – version lourde – 2e partie (pages 21 à 30 – pdf – 3 Mo)
Etude originale en anglais (34 pages – pdf – 4 Mo)